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Nous vous convions à la création collective 2013 des stagiaires « Régisseurs du spectacle » et « Chefs machinistes du spectacle vivant », Passerelles, sous la direction d’Alain Timár.
Trois représentations auront lieu le vendredi 17 mai, à 20h, et le samedi 18 mai, à 14h30 et 18h30, à la Chapelle des Pénitents Blancs – Place de la Principale – 84000 AVIGNON.

Télécharger l’invitation (jauge limitée à 116 personnes, réservation obligatoire au 04 90 14 14 17)

Invitation à la création collective

Jean-Louis LARCEBEAU, directeur de la formation

Vingt-deux personnes, deux invités, un metteur en scène, plusieurs accompagnateurs et référents, voici l’équipage de ce vaisseau dans lequel nous sommes conviés, pour un voyage au travers d’univers poétiques et artistiques choisis par chacun des participants aux deux stages qui sont réunis dans ce projet commun.
Quand les « Régisseurs du spectacle » et les « Chefs Machinistes du spectacle vivant » se rencontrent, ils construisent une navette et nous embarquent. La première passerelle nous fera monter à bord. Mais une passerelle est aussi un pont, parfois frêle et jeté sur le vide, d’autres fois rassurant et paisible, enjambant un joli cours d’eau, et nous découvrirons, en l’arpentant, les tableaux d’un voyage à l’intérieur de la Chapelle des Pénitents Blancs. N’oublions pas que dans un lieu de théâtre, une passerelle est un passage technique et de travail, au-dessus du public… levons les yeux aussi.
Dans la passerelle de pilotage, il y a cette année un grand voyageur fermement ancré à Avignon, qui a relevé le défi de mener ce projet à bon port. Alain Timár est metteur en scène et scénographe : il n’en fallait pas moins pour réussir à traduire les envies de tous les acteurs-techniciens-régisseurs-contructeurs de cette belle équipe.
Prenons donc place dans les rangs de cet engin spatio-temporel éphémère, et traversons ensemble les espaces de ce spectacle.

Alain Timár, metteur en scène

Les premiers contacts avec le groupe – ou plutôt les individualités qui le composaient alors – ont été répartis sur trois journées en février, mars et avril. J’ai alors pris conscience de la diversité des stagiaires, surtout du fait que chacun avait son propre regard sur le monde, un regard bien à lui. Il m’a fallu prendre connaissance de ce « terrain », qui rendait encore plus complexe un exercice déjà ambitieux : faire travailler vingt-deux techniciens du spectacle dans une finalité de création, et assumer pour cela tous les postes, de l’écriture à l’interprétation.
Les premiers jours de la période de création, qui a débuté le 22 avril, je les ai consacrés à créer de l’unité et fonder de la confiance, en soi, en l’autre. C’était fondamental. Une organisation sectorielle a ensuite été élaborée avec le groupe : des « commissions » pour la construction de décors, pour l’écriture, la création lumières, etc.
Ces commissions travaillaient le matin, puis l’après-midi, je conduisais le groupe entier. Et c’est ainsi que nous avons cheminé…
J’ai souhaité orienter la création sur le thème du voyage, notion un peu pittoresque, certes, mais qui avait l’avantage de déployer de multiples références dans la littérature. Je pensais initialement avoir recours à des textes existants lorsque j’ai découvert la faim des stagiaires à dire par eux-mêmes quelque chose. Ce qui va être présenté recueille donc des textes d’auteurs comme des textes écrits pour la création. Je souhaiterais que le scénario qui résulte de cette composition, qui est également pourvu de didascalies, puisse être conservé par chacun d’entre eux comme une trace de ce que nous avons inscrit dans cet espace si particulier de la Chapelle des Pénitents Blancs et dans la mémoire de chacun.

Les stagiaires, « Régisseurs du spectale » et « Chefs Machinistes du spectacle vivant »

Cette année, les formations de « Chef Machiniste du spectacle vivant » et de « Régisseur du spectacle » de l’ISTS ont préparé leur projet de fin d’étude ensemble. L’exercice est de taille. Réunir vingt-deux techniciens du spectacle de tous les horizons pour compulser des textes, les mettre en scène, les habiller (créations scénographiques, lumières, sonores et vidéos), et les interpréter ne sont pas chose évidente. Heureusement, pour coordonner et canaliser cette équipe aux origines, aux cultures, aux histoires et aux tempéraments différents, nous avons pu compter sur la patience et la disponibilité d’Alain Timár.
Et c’est justement toutes ces différences et la difficulté de l’épreuve que nous avons voulu mettre en valeur, le thème du voyage nous est paru évident après quelques réunions. À travers certains de nos textes, nous avons, comme lors d’un voyage où l’on partage jusqu’à l’intime avec la personne qui nous accompagne, révélé nos caractères. Chacun d’entre nous y apparaît comme il est au plus profond, laissant poindre des atomes crochus et d’autres qui le sont moins. Des moments de friction et d’autres de fusion, des accrochages et des décrochages, bref, une émulsion aussi passionnante qu’éreintante dans laquelle certains se sont même découverts des capacités insoupçonnées.
Nous espérons que le résultat vous plaira. Il sera, de toutes façons, le reflet de ce mois passé en huis clos, dans ce Théâtre si difficile à apprivoiser puisqu’il est une Chapelle. Bienvenue chez nous, bienvenue à bord.
Soilihi BEDJA, Sylvain BITOR, Anne BOUHOT, Raphaël CARON, Guy CATOIRE, Jérémie CATTA, Cédric CRUAU, Ben Amar DJALAL, Olivier DUMESNIL, Sylvain EGUISIER, Olivier FORMA, Marcel IULIANI, Rémi JABVENEAU, Eddy JULIAN, Romain MAILLY, Quentin MOREIRA, Damien PECOURT, Thierry RENAULT, Amandine RICHAUD, Benjamin ROUGIER, Julien SESNIAC, Pierre SIGNORET, Frédéric VANNIER, Frédéric VIPREY.

Conseils et encadrement

Alain Timár, metteur en scène.
Jean-Louis LARCEBEAU, directeur de la formation.
Yann ULLERICH, responsable de la formation « Chef machiniste du spectacle vivant ».
Roger OLIVIER, responsable de la formation « Régisseur du spectacle ».
Anne COSTERG et Guillaume SARROUY, régisseurs généraux.
Et toute l’équipe de l’ISTS.

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